Apprendre le chinois : un atout pour l’avenir - Compte rendu du colloque organisé le 20 janvier 2012

vendredi 27 janvier 2012

Un col­loque orga­nisé ven­dredi 20 jan­vier au lycée Louis-le-Grand a passé en revue les avan­tages et les débou­chés pro­fes­sion­nels de l’apprentissage du chinois.

Dans le cadre de l’année lin­guis­tique croi­sée France-Chine, le lycée Louis-le-Grand a accueilli ven­dredi der­nier un col­loque inti­tulé « Apprendre le chi­nois : un atout. Quels par­cours, vers quels débou­chés ? », co-organisé par l’Association fran­çaise des pro­fes­seurs de chi­nois (AFPC) et France Chine Education (FCE).

Joël Bellassen, Inspecteur géné­ral de chi­nois, a rap­pelé en ouver­ture du col­loque que le chi­nois qua­li­fié de « langue rare » voire de « phé­no­mène de mode » était « appelé à jouer un rôle impor­tant » à l’ère de la mon­dia­li­sa­tion, quand « la mobi­lité des per­sonnes recon­fi­gure le pay­sage linguistique ».

Il est aujourd’hui pos­sible d’apprendre le chi­nois dans 30 écoles pri­maires et 535 col­lèges et lycées fran­çais. A la ren­trée 2011, 29.505 élèves appre­naient le chi­nois dans le secon­daire, contre 9.328 en 2004. Le man­da­rin occupe aujourd’hui la 5e place parmi les langues ensei­gnées dans le second degré. Dans le même temps, quelque 6.000 étudiants fran­çais sont par­tis cette année dans des établis­se­ments sco­laires chi­nois, soit une grosse part des 22.000 étudiants euro­péens dans cette situa­tion. Cet attrait du chi­nois tient notam­ment à la mon­tée en puis­sance de la Chine sur la scène internationale.