Éditorial des « Langues Modernes » n° 3/2017, par Pascal Lenoir, rédacteur en chef

mercredi 13 septembre 2017

Les Langues Modernes reviennent dans un dossier complet sur les langues de spécialité, un enseignement fort pratiqué à l’université et en plein essor, mais encore insuffisamment décrit quant à sa diversité sur le terrain et ses enjeux didactiques. Le précédent numéro consacré à ce sujet remonte à 2005 (n° 1). Jean-Marc Delagneau, que je remercie vivement pour son implication, était la personne indiquée pour coordonner un tel sujet, étant lui-même enseignant-chercheur spécialiste de ce domaine. L’objectif était de pouvoir faire un état des lieux le plus large possible, tant du point de vue théorique que pratique. Pari gagné : le lecteur pourra en juger en parcourant ces pages, Jean-Marc Delagneau a su notamment recueillir des textes de chercheurs tout à fait représentatifs du milieu ; c’est ainsi que sont représentés le GERAS, le GERES et le GERALS. On trouvera par ailleurs des contributions tout à fait éclairantes sur plusieurs aspects de cet enseignement très multiforme ; on prendra ainsi conscience de la grande diversité des contextes d’enseignement des langues de spécialité.
L’équipe des Langues Modernes évolue ; en remplacement de Roselyne Mogin-Martin, que je remercie beaucoup pour sa contribution, deux rédactrices en chef adjointes me rejoignent : Laure Peskine, qui contribue grandement, depuis que je suis responsable de cette revue, à l’édition de chaque numéro ; Émilie Perrichon, qui prendra la responsabilité des Langues Modernes à partir de 2018, et qui participe d’ores et déjà à la réflexion sur la politique éditoriale.
Je vous souhaite une excellente lecture.