La note de la présidente - n°1/2018, par Françoise Du

dimanche 18 mars 2018

Je remercie les membres du conseil d’administration qui m’ont élue à la présidence de notre association lors de l’assemblée générale qui s’est tenue à Paris au lycée Racine, le samedi 25 novembre 2017. Je compte accomplir cette mission en parfaite collégialité avec les membres du bureau et les responsables des différents secteurs.
Notre association entre dans sa 106e année. Elle a su s’adapter à tous les changements de mode de fonctionnements, aux nouvelles technologies et je souhaite contribuer à maintenir sa fraicheur, son dynamisme et sa réactivité sur tous les fronts d’action pour défendre l’enseignement des langues vivantes étrangères et régionales. Ils sont nombreux.
Aujourd’hui plus que jamais, les enjeux de l’enseignement des langues sont liés au développement intellectuel et économique de notre pays. Il est de notre devoir d’exiger la diversité linguistique et son intégration dans nos cursus, à tous les niveaux d’enseignement, de la maternelle à l’université.
Depuis les dernières élections, nous avons multiplié les actions visant à améliorer le statut des langues vivantes dans l’enseignement.
Comme annoncé avant la rentrée scolaire 2017, Jean-Marc Delagneau et moi-même avons rencontré le nouveau ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, le 15 septembre 2017. À cette occasion nous avons échangé nos vues sur les problématiques de l’enseignement des langues vivantes étrangères et régionales.
Le 29 novembre 2017, une délégation de l’APLV composée de Françoise Du, angliciste, présidente, Jean-Luc Breton, angliciste, secrétaire-général, Jean-Marc Delagneau, germaniste, vice-président, a été auditionnée par la commission Mathiot chargée par le Ministre de rédiger un rapport sur la réforme du baccalauréat et du lycée.
Le 7 février 2018, Jean-Luc Breton et moi-même avons été conviés à une réunion organisée par Monsieur Huard, directeur de la DGESCO, qui nous invitait à préciser nos demandes concernant le statut et la place des langues vivantes dans la réforme du lycée et celle du baccalauréat qui sera mise en place à la rentrée 2021.
Le statut des langues dans l’enseignement supérieur sera la prochaine préoccupation de l’APLV et nous avons demandé une audience sur cette question.
La réflexion menée depuis longtemps à propos de la revue de notre association, Les Langues Modernes, sera poursuivie, afin que ses contenus répondent au mieux aux attentes de tous les collègues, notamment du secondaire, et qu’ils se sentent motivés pour proposer des articles sur leurs expériences pédagogiques et/ou sur des sujets plus théoriques de didactique des langues-cultures.
Enfin, je sollicite le soutien et la participation de tous les collègues. Je les invite à nous rejoindre et à s’engager dans la poursuite de nos actions. Nous avons besoin d’être nombreux pour obtenir la mise en œuvre d’une véritable politique linguistique à l’échelon national et international.