La note de la présidente 2/2021, par Françoise Du

mercredi 24 novembre 2021

La nouvelle année universitaire et scolaire semble débuter sous de meilleurs augures. Cependant des incertitudes et angoisses se manifestent à tous les niveaux d’enseignement aussi bien chez les professeurs que chez les éléves et les étudiants. Le chantier de la réforme du Bac a été partiellement mis en place a coup d’effets d’annonce avant la pandémie. Les EC (épreuves communes) ont été évaluées au contrôle continu. La concertation est toujours aussi inexistante et les enseignants n’ont pas eu voix au chapitre pour exprimer leurs attentes. C’est ainsi que des programmes jugés trop ambitieux n’ont pas été revus, et entre autres pour cela, la préparation aux examens ne s’est pas faite dans la sérénité.

De multiples chantiers ont été lancés, pas dans le sens de ce que désirent les enseignants, et les promesses faites n’ont pas été tenues. Des suppressions de postes seront appliquées dans le secondaire alors que les classes continueront d’être surchargées. Le Ministre « communique » sur la sortie de la pandémie mais il ne semble pas soucieux d’anticiper les difficultés rencontrées par les acteurs de l’éducation et a tendance à réagir au coup par coup ce qui déstabilise le monde enseignant : professeurs, élèves et étudiants. Un exemple concret illustre ce point avec l’annonce très tardive de l’organisation des oraux de spécialité pour la session 2021 et de la passation du fameux « grand oral ». Par ailleurs, l’enseignement a distance destiné à assurer la continuité pédagogique s’est révélé inefficace par manque de préparation : les leçons du premier confinement de 2020 n’ont pas été tirées, et les erreurs de logistique et d’organisation n’ont pas été corrigées, malgré les promesses.

J’espère que cette pandémie sera enfin maitrisée et que nous pourrons retrouver une vie normale.

Je vous souhaite une excellente lecture du dossier coordonné par Laura Abou Haidar intitulé : « L’enseignement de la prononciation en classe de langue. Norme, variation, pratiques de remédiation ».

Émilie Perrichon quitte le poste de rédactrice en chef de la revue Les Langues modemes. Je la remercie pour son efficacité, sa disponibilité et sa gentillesse. Bienvenue a Nadja Maillard De la Corte Gomez, la nouvelle rédactrice en chef de de la revue Les Langues Modemes. Bon vent et bonne route.