Apprendre les langues : une question de confiance
Enseigner les langues dans les formations professionnalisantes
Ceci est ma dernière note pour Les Langues Modernes en tant que président de l’APLV.Je suis tout d’abord satisfait que, pendant ces 6 ans, notre association ait continué à tenir le rôle qui est le sien tout en sachant s’adapter aux évolutions de la société, notamment en matière de communication. L’APLV a été présente chaque fois que des menaces pesaient sur l’enseignement des langues vivantes, ce qui malheureusement est plus que jamais le cas aujourd’hui.
Annonces, réformes… Le premier trimestre de cette année scolaire a connu un véritable feu roulant ministériel : soutien en langues, stages linguistiques intensifs pendant les vacances scolaires, réforme du lycée, réforme de la formation et des concours de recrutement… On semble parallèlement avoir atteint le niveau zéro de la concertation.
Le site de l’APLV publie exceptionnellement la Note du Président de l’APLV avant même sa parution dans Les Langues Modernes, en raison de son importance par rapport à l’actualité institutionnelle, très dense actuellement en ce qui concerne les langues vivantes. Il s’agit ici de la réforme du baccalauréat et celle des concours de recrutement de l’Éducation Nationale.
Note du Président de l’APLV dans le n°1/2008 des Langues Modernes intitulé : « Le Cadre européen : où en sommes-nous ? ».
Note du Président de l’APLV dans le n°1/2008 des Langues Modernes intitulé : « l’intercompréhension ».
Note du Président de l’APLV dans le numéro 4/2007 des Langues Modernes intitulé « Les Langues en Primaire : quelles articulations ? »
Selon une dépêche de l’AEF reprise sur le site de l’Observatoire Européen du Plurilinguisme, le Ministre l’Education Nationale, en visite dans une école d’Elancourt le 11 septembre 2007, a déclaré qu’il « croit à l’installation de sites qui, par le haut débit, puissent se connecter à l’étranger avec un enseignant locuteur natif », ce qui serait « un moyen très utile de développer l’enseignement des langues à l’école primaire ».
À l’heure où j’écris ces lignes, le nouveau ministre de l’Éducation Nationale ne s’est pas encore exprimé à propos de l’enseignement des langues. Cette question ayant aussi été relativement absente de la campagne présidentielle, il nous est assez difficile de connaître les grandes orientations du ministre dans ce domaine. Une vraie politique linguistique a-t-elle été élaborée ?
Mise en ligne de la Note du Président de l’APLV parue dans le Numéro 4/2006 des Langues Modernes.