L’APLV ne peut que se réjouir des annonces récentes du Président de la République et du ministre de l’Education Nationale concernant le report des épreuves de spécialité du baccalauréat au mois de juin.

L’APLV a porté cette demande depuis cinq ans auprès du cabinet des ministres successifs et de la DGESCO. Elle s’est associée aux autres associations de professeurs, réunies au sein de la Conférence des Associations de Professeurs Spécialistes, dont la revendication principale depuis deux ans a été ce même report. Les professeurs de lycée, dans le sondage que la Conférence a mené auprès d’eux l’an dernier, se sont exprimés à 95% en faveur de l’organisation des épreuves au mois de juin. Que le bon sens ait finalement prévalu est une très bonne nouvelle. L’action de l’APLV, comme celle des autres associations disciplinaires et des syndicats, tout au long de ces cinq années, a été utile. Merci à tous ceux qui se sont mobilisés avec nous.

Le report des épreuves de spécialité ainsi que la disparition des EC permettent de redonner de la sérénité aux professeurs et aux lycéens, en réduisant la pression évaluative peu supportable qu’ils subissaient. L’APLV est cependant bien consciente que ses autres revendications n’ont toujours pas été entendues : revalorisation des horaires de tronc commun ; diminution de la taille des groupes d’élèves ; renforcement des coefficients de LVC ; refonte des programmes dans les spécialités ; statut des langues au grand oral. Dans ses prochains rendez-vous au ministère, l’APLV ne manquera pas de rappeler ses demandes et en particulier de renouveler sa proposition de spécialités LLCER bi-langues à parité.