Un colloque organisé vendredi 20 janvier au lycée Louis-le-Grand a passé en revue les avantages et les débouchés professionnels de l’apprentissage du chinois.
Dans le cadre de l’année linguistique croisée France-Chine, le lycée Louis-le-Grand a accueilli vendredi dernier un colloque intitulé « Apprendre le chinois : un atout. Quels parcours, vers quels débouchés ? », co-organisé par l’Association française des professeurs de chinois (AFPC) et France Chine Education (FCE).
Joël Bellassen, Inspecteur général de chinois, a rappelé en ouverture du colloque que le chinois qualifié de « langue rare » voire de « phénomène de mode » était « appelé à jouer un rôle important » à l’ère de la mondialisation, quand « la mobilité des personnes reconfigure le paysage linguistique ».
Il est aujourd’hui possible d’apprendre le chinois dans 30 écoles primaires et 535 collèges et lycées français. A la rentrée 2011, 29.505 élèves apprenaient le chinois dans le secondaire, contre 9.328 en 2004. Le mandarin occupe aujourd’hui la 5e place parmi les langues enseignées dans le second degré. Dans le même temps, quelque 6.000 étudiants français sont partis cette année dans des établissements scolaires chinois, soit une grosse part des 22.000 étudiants européens dans cette situation. Cet attrait du chinois tient notamment à la montée en puissance de la Chine sur la scène internationale.