Prolongation de l’appel jusqu’au 30 septembre 2016.
Coordination :
Rebecca Dahm, rebecca.dahm@univ-tlse2.fr ; Norah Leroy : norah.leroy@u-bordeaux.fr et Émilie Magnat : emilie.magnat@gmail.com
Calendrier :
Publication de l’appel à contributions : avril 2016
Propositions d’articles aux coordinatrices et au rédacteur en chef : date limite repoussée au 30 septembre 2016
Réponses des coordinatrices et du rédacteur en chef : 8 octobre 2016
Retour des tapuscrits : 30 novembre 2016
Comité de lecture : janvier 2017
Retour des textes finalisés : 09 avril 2017
Publication du numéro 2-2017 des Langues Modernes : fin juin 2017
Orientation du numéro :
La loi du 8 juillet 2013 d’orientation et de programmation pour la refondation de l’École de la République rend désormais l’enseignement de la langue vivante étrangère et régionale obligatoire dès le cours préparatoire, et ce à compter de la rentrée 2016. Parallèlement, l’accent est mis sur l’exigence de la validation de compétences linguistiques pour les futurs enseignant.e.s du primaire. Ces compétences sont liées à la maîtrise d’une langue étrangère tout au long du master MEEF, qui devient ainsi une condition sine qua non pour l’obtention du diplôme permettant de devenir professeur.e.s des écoles titulaires.
Le présent appel à contributions invite à interroger la manière dont les nouveaux programmes d’enseignement des langues vivantes étrangères et régionales (LVER) désormais organisés par cycle (MENESR, 2015) peuvent tenir compte des réalités de la formation et de l’enseignement sur le terrain, question qui fut abordée lors de la journée d’étude de l’APLV du 9 décembre 2015 organisée par l’APLV en partenariat avec le SNUipp-FSU.
Pour tenter de répondre à l’interrogation ci-dessus, nous faisons le choix de placer l’accent sur la CONTINUITÉ de l’enseignement et des apprentissages des LVER de l’école élémentaire au collège : continuité entre les cycles, ou continuité de l’école élémentaire à l’enseignement secondaire ; continuité que l’on peut aborder par l’étude de ses enjeux, par l’analyse de sa faisabilité ou bien en abordant les perspectives ainsi ouvertes. Les contributions pourront également apporter une vision de l’enseignement des LVER dans d’autres pays européens et le cas échéant, enrichir les perspectives pour la France en apportant des éléments comparatifs sur la problématique. Des collaborations entre auteurs de divers pays sont également encouragées, afin de faciliter le croisement de ces perspectives et d’aller au-delà du contexte français.
Les contributions permettront de porter la réflexion sur un ou plusieurs des trois axes suivants :
1. Les enjeux de la continuité
Les contributions pourront choisir d’examiner les ENJEUX DE LA CONTINUITÉ de l’enseignement entre cycles ET/OU au sein même du cycle 3, désormais à cheval sur l’école élémentaire et le collège. Elles pourront questionner, par exemple, la dimension psycho-cognitive de l’enseignement des langues, quel que soit l’angle envisagé. On pourra également s’interroger sur la manière dont peut être gérée l’hétérogénéité des élèves arrivant en 6e ou analyser des questions didactiques ou pédagogiques plus larges. Finalement, il sera possible d’envisager les enjeux de l’articulation entre l’enseignement des langues étrangères/régionales et l’enseignement du français.
2. La faisabilité de la continuité
La FAISABILITE DE LA CONTINUITÉ sera envisagée sous l’angle de la formation des enseignant.e.s, que ce soit en formation initiale, en formation continue, ou bien encore sur le terrain. Selon les chiffres du CLES2 (Bilan national de 2013-2014), seulement 34% des étudiants MEEF non spécialistes ont un niveau B2. Quel est l’impact de ce faible niveau linguistique des étudiants MEEF 1er degré sur la formation dispensée dans les ESPE ? Quel est le poids de la formation linguistique par rapport à celui de la formation didactique dans les Master MEEF et quelles sont les répercussions sur l’enseignement des langues à l’école et au collège ? Les contributions pourront également explorer les formations permettant l’accompagnement des enseignants dans la mise en œuvre de la continuité inter- et intra-cycles : comment faciliter le travail d’élaboration collective des progressions, des sujets d’étude, de l’évaluation ?
3. Les perspectives pour la continuité
Finalement, il apparaît intéressant d’envisager les PERSPECTIVES POUR LA CONTINUITÉ en étudiant l’articulation entre école et collège, sous divers aspects. On pourra par exemple étudier la manière dont l’élève construit ses apprentissages progressivement dès le CP et comment l’enseignant prend en compte ses acquis antérieurs. De plus, comme le stipulent les nouveaux programmes, « les langues vivantes étrangères et régionales participent à la construction de la confiance en soi, lorsque la prise de parole est accompagnée, étayée et respectée. Cet enseignement permet l’acceptation de l’autre et alimente l’acquisition progressive de l’autonomie » (MENESR, 2015 : 8). Les contributions attendues pourront donc concerner tant la mise en œuvre de projets (incluant les langues) à l’école primaire que les enseignements pratiques interdisciplinaires (EPI) ou l’Accompagnement Personnalisé (AP).