Élève des mêmes maîtres que Bach, contemporain de Telemann, Reinhard Keiser enchantera les publics de son époque… avant de tomber dans un bien injuste oubli. C’est donc à une redécouverte qu’invite ce spectacle mis en scène par Benoît Bénichou sous la direction musicale de Johannes Pramsohler. Reprenant la légende du roi Crésus, il allie la verve vocale à l’italienne et une orchestration à l’allemande, dans une histoire où se croisent guerriers, philosophes, traitres, amoureux, et serviteurs et truculents.