B.O. n° 37 du 18 octobre 2007 : Baccalauréat technologique série STG : évaluation de la compréhension de l’oral de la langue vivante 1, expérimentation élargie pour l’année scolaire 2007-2008

samedi 20 octobre 2007
 Christian PUREN

Suite à la première expérimentation qui s’est tenue au cours de l’année scolaire 2006-2007 auprès d’établissements volontaires, il a été décidé de reconduire une expérimentation de l’évaluation de la compréhension de l’oral en langue vivante.
Aussi, conformément au paragraphe 5 de la note de service n° 2007-139 du 3 août 2007 publiée au B.O. n° 32 du 13 septembre 2007, l’évaluation de la compréhension de l’oral fait l’objet pour l’année 2007-2008, d’une expérimentation élargie et obligatoire dans l’ensemble des établissements publics et privés sous contrat de métropole, des départements et collectivités d’outre-mer, ainsi que dans les établissements français à l’étranger.
Organisée sous la forme d’un contrôle en cours de formation, cette évaluation concerne tous les élèves de terminale de la série STG. Elle porte uniquement sur la langue retenue par les élèves pour l’épreuve de LV1 à l’examen et pour laquelle ils suivent un enseignement en classe terminale. Cet enseignement peut être un enseignement de LV2 ou LV3.
L’évaluation de la compréhension de l’oral se déroule pendant l’année scolaire, dans une période fixée au niveau national. Les dates retenues pour l’année 2007-2008 sont les suivantes :
• Pour la métropole, les départements d’outre-mer, la Polynésie française et les établissements français à l’étranger situés dans des pays relevant du “groupe I”, au sens du calendrier de la session 2007 du baccalauréat :
 le lundi 7 avril 2008 ;
 le mardi 8 avril 2008 ;
 le mercredi 9 avril 2008.
• Pour la Nouvelle-Calédonie et Wallis-et- Futuna :
 le lundi 1er septembre 2008 ;
 le mardi 2 septembre 2008 ;
 le mercredi 3 septembre 2008.
À l’intérieur de cette période, l’équipe pédagogique des professeurs de langues vivantes élabore collégialement et en concertation avec le chef d’établissement un calendrier du déroulement de l’évaluation pour les élèves concernés.
Les chefs d’établissement font connaître au 1er décembre 2007 aux services académiques des examens et concours le calendrier qu’ils ont établi. En fonction de celui-ci, les services académiques des examens et concours fournissent aux établissements le nombre de protocoles de compréhension de l’oral nécessaires.
Un protocole de la compréhension de l’oral est constitué d’un document sonore, d’un questionnaire d’évaluation destiné aux élèves, d’un barème de correction à l’attention des professeurs. Les protocoles sont réalisés par la direction générale de l’enseignement scolaire, sous la responsabilité de l’inspection générale, et fournis aux services organisateurs des examens.
L’évaluation, conduite par les professeurs de langue, est d’une durée d’environ 30 minutes. Elle consiste en une série de questions auxquelles l’élève doit répondre à partir de trois écoutes collectives et successives d’un court document sonore. Les professeurs veillent à ce que les élèves soient suffisamment espacés dans la salle où a lieu l’évaluation.
L’exercice commence par la distribution à chaque élève de deux “fiches-réponses”, face réponse côté table. L’une des deux fiches, sur papier couleur, sert de brouillon.
La nature, le déroulé de l’exercice, les consignes à l’attention des élèves sont inclus dans l’enregistrement sonore. Chaque écoute et chaque période de silence sont ponctuées par des marqueurs sonores.
Au signal, les élèves retournent leurs questionnaires et ont trois minutes pour en prendre connaissance avant d’écouter à trois reprises le même document sonore.
Les élèves disposent d’une dernière période de silence après la troisième écoute.
À l’issue du temps consacré à l’exercice, la fiche-réponse de chacun est recueillie. Les élèves ne conservent pas leur fiche ayant servi de brouillon. Les professeurs concernés procèdent à la correction en appliquant le barème qui leur a été fourni. La note sur 20 qui en résulte est reportée sur le livret scolaire de l’élève.

Pour le ministre de l’éducation nationale
et par délégation,
Le directeur général de l’enseignement scolaire
Jean-Louis NEMBRINI


—B.