Numéro 4/2005 - Les Langues pour la cohésion sociale

dimanche 2 juillet 2006

Ci-dessous ne se trouvent que les résumés des articles.
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Coordonné par Astrid Guillaume

Éditorial par Astrid Guillaume
Clin d’oeil, par Benoît Cliquet : Les Langues pour la cohésion sociale

De la politique linguistique à la cohésion sociale,

par Jean-Michel Benayoun

Résumé
L’analyse des troubles sociaux de l’automne 2005 en France montre que l’on ne peut parler de cohésion sociale sans s’appuyer, entre autres, sur une politique linguistique réfléchie. Nommer les acteurs sociaux, les définir pour leur reconnaître une identité sociolinguistique et mettre en place les outils du débat démocratique est une première étape. Il faut également créer les conditions nécessaires à l’intégration par la mise en place de politiques linguistiques appropriées garantes de la pluralité des groupes. A cet égard, l’université européenne joue un rôle fondamental en refusant la « langue unique », et en participant à la construction d’une nouvelle citoyenneté forte des apports de la diversité des langues et des cultures.

Plaidoyer pour une véritable politique des langues pour les non-spécialistes à l’université,

par Pierre Frath, Université de Champagne-Ardenne

Résumé
 Les universités françaises sont peu nombreuses à avoir réussi à formuler une politique des langues quelque peu ambitieuse et performante pour leurs étudiants non-spécialistes, elle se limite le plus souvent à un saupoudrage de cours d’anglais, parfois complété par une salle multimédia. Les raisons de cet état des choses sont multiples et complexes. Cet article essaie de cerner les causes des difficultés et il propose in fine un cadre général pour l’apprentissage des langues par les non-spécialistes qui pourrait fournir des solutions.

Le Centre européen pour les langues vivantes de Graz : les langues pour la cohésion sociale,

par Adrian Butler, Directeur exécutif du Centre Européen pour les Langues Vivantes du Conseil de l’Europe, Graz, Autriche

Résumé :
Le CELV travaille depuis dix ans pour et avec des professeurs de langue afin de promouvoir des approches innovantes à l’éducation aux langues. Il réunit 33 États du Conseil de l’Europe et organise un programme à moyen terme composé de projets dirigés par des experts. Les 22 projets du programme actuel explorent le rôle de l’éducation aux langues dans la cohésion sociale.

Cohésion sociale, compétence plurilingue et pluriculturelle : quelles didactiques ?

par Michel Candelier, Professeur à l’Université du Maine, Le Mans Laboratoire d’Informatique de l’Université du Maine

Résumé :L’examen rétrospectif d’un article qu’il a publié il y a dix ans dans cette même revue conduit l’auteur à proposer un modèle de l’évolution suivie depuis par la didactique des langues. Selon ce modèle, la didactique se serait construite des instances de référence de plus en plus globales - la « cohésion sociale », la notion de « compétence plurilingue et pluriculturelle unique » et aurait procédé à une inversion de ses démarches réflexives, en faisant désormais de ces instances le point de départ du raisonnement sur ses buts et méthodes.
L’auteur illustre ensuite cette démarche en montrant en quoi la notion de « compétence plurilingue et pluriculturelle unique » implique qu’un rôle capital soit confié dans l’enseignement-apprentissage des langues à des « approches plurielles » (didactique des langues intégrée, intercompréhension entre langues parentes, éveil aux langues, approche interculturelle) susceptibles d’aider l’apprenant à construire des liens entre les diverses langues (et cultures) qui s’intègrent dans sa compétence. Il indique en quoi ces évolutions constituent un défi pour le cours de (d’une) langue. (suite dans l’espace abonnés)

La coexistence de plusieurs langues et cultures, un défi pour l’Union Européenne,

par Mercè Bernaus, Université Autonome de Barcelone, Experte au CELV

Résumé
Dans un monde de plus en plus diversifié, malgré la mondialisation, et où la mobilité citoyenne impose la coexistence de plusieurs langues et cultures dans les pays de l’Europe et ailleurs, l’administration, les éducateurs et la société en général sont obligés de réagir face à une réalité de plus en plus plurilingue et pluriculturelle et de prendre conscience des différentes évolutions à venir.

La dimension plurilingue et pluriculturelle dans la formation des enseignants de langues,

par Martine Kervran, formatrice IUFM de Bretagne , experte au CELV

Résumé : Pour contribuer à favoriser la cohésion sociale dans les sociétés multilingues et multiculturelles actuelles, il est devenu indispensable de former les enseignants de langues aux enjeux et aux contenus d’une « éducation plurilingue » et de les accompagner dans le développement des compétences professionnelles susceptibles de favoriser chez leurs élèves la promotion des valeurs, des attitudes, des connaissances et des aptitudes en jeu dans cette éducation.

Hors-thème

Le picard hier et aujourd’hui

par Denise Poulet,Université Lille 3


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